Dans cet article, je te livre quelques pistes pour atteindre la meilleure version de toi-même sur le tapis de yoga mais surtout en dehors... OU PAS!
Cette semaine, l'amour est à l'honneur, c'est la Saint-Valentin 💖!
C'est le moment de sortir la meilleure version de nous-même... Ou pas... (J'ai toujours été partisane de montrer directement mes défauts pour ne pas vendre du rêve).
Et d'ailleurs c'est quoi la "meilleure version" de soi-même ?
Et surtout, est-ce un objectif ultime à atteindre?
Et à présent imaginons à quoi ressemblerait la meilleure version de nous-même.
Voici quelques pistes pour atteindre la meilleure version de toi-même... OU PAS!
1- Arrêter de perdre du temps à ne rien faire (faire plutôt du Yoga 😅)
Le mot "flemme" n'est pas un mot qu'on aime... Non seulement, il fait peu de point au Scrabble mais surtout il est connoté très péjorativement.
As-tu déjà entendu un leader scander "La flemme, on l'aime! La flemme on l'aime!" (Je te laisse imaginer la scène 😅).
Bien sûr que non! La flemme nous empêche de faire, d'être productif et d'accélérer vers nos objectifs.
En Yoga, c'est Tapas, la rigueur et l'austérité qu'on se doit de cultiver.
Dans mon cas, la meilleure version de moi-même...
... ne s'affale pas sur le canapé en compagnie de Netflix pour regarder des séries qui ne m'apprennent rien.
Non la version de moi-même, lorsqu'elle n'a rien à faire, lit des livres pour apprendre toujours plus, va visiter le musée de la Pantoufle ou à la limite regarde un documentaire intitulé "Comment devenir une parfaite petite Yogini?" sur Arte (chaîne qui propose ceci dit, de très chouettes séries!).
La meilleure version de moi-même ne s'arrête pas pendant ses séances de course à pied pour juste regarder le paysage ou les papillons...
Alors, on l'écoute ce conseil?
Très clairement, NOOOOOOOOON!
Il est important d'amener du "rien" dans nos vies modernes surproductives.
Aucun être vivant dans la nature n'est performant tout le temps. Au contraire, la performance est à la marge! Ce qui est valorisé, c'est la robustesse à long terme. C'est la robustesse et non la performance qui nous permet d'affronter les obstacles et d'avancer à long terme. Je développe davantage cette idée dans le podcast si elle vous semble un peu énigmatique...
Je ne dis pas qu'il faut avoir l'activité d'un bulot narcoleptique mais que saupoudrer son quotidien d'un peu de rien et d'une pincée de flemme est normal et nécessaire!

2- Arrêter de faire des bêtises en dehors du tapis de Yoga
"Mais qu'est-ce que je suis bête!" (je vous mets la version censurée). Combien de fois cette phrase résonne dans nos têtes?
Faire des actions stupides fait perdre du temps, de l'argent (et parfois un peu de fierté...).
C'est vrai qu'avoir oublié le riz dans le caddie alors qu'on a invité des amis à une risotto-party, ce n'est pas une idée lumineuse... Oublier d'enregistrer/ de sauvegarder le document sur lequel on a travaillé toute la journée nous plonge dans un moment de solitude indescriptible (tu sais la seconde où tu comprends que tu as fait une boulette... oui, ça sent le vécu... et plusieurs fois!).
Dans mon cas, la meilleure version de moi-même...
... arrête de confondre sa droite et sa gauche, d'inventer des mots étranges. Par exemple dans la catégorie "anatomie du pied", mon cerveau bugue régulièrement sur "la paume des pieds" , "les orteils des pieds" 🤔... (parce qu'en effet les orteils des mains s'appellent des doigts).
La meilleure version de moi-même n'oublie pas de fermer le thermos de tisane qui immanquablement inondera mon sac et les notes de mes cours....

Alors, on l'écoute ce conseil?
Pourquoi pas? De mon côté, je fais vraiment des efforts pour contrer mon côté "tête en l'air".
Mais entre nous, je crois que l'important est avant tout de se concentrer sur l'essentiel.
Alors oui, être victime d'étourderies est souvent très frustrant mais notre cerveau n'est pas fait pour être concentré et productif en continu. Tout comme notre stock de motivation décisionnelle (c'est à dire d'énergie pour prendre des décisions), notre stock de concentration est limité.
Le Yoga nous permet d'ailleurs, à travers la pratique de la méditation par exemple, de mieux gérer ce stock de concentration.
Et donc qu'est-ce qu'on fait selon le Yoga?
On se souvient que nous ne sommes pas des Formules 1.
Que sous le "capot" d'un être humain, il n'y a pas de moteur mais un cœur et des émotions (Oui, j'en reviens à la Saint-Valentin, la boucle est bouclée!).
A la fin du voyage, ce n'est pas le nombre de kilomètres parcourus qu'on retiendra mais les émotions ressenties.
Peut-être que la solution c'est de renoncer à vouloir s'optimiser en permanence (optimiser son temps, ses performances,...).
Optimiser, c'est très bien et utile pour faire décoller certains projets ou avancer vers certains objectifs. C'est utile mais dans un temps limité et dans un domaine limité. Le reste du temps, on peut simplement... vivre!
L'optimisation serait alors un outil qu'on sortirait au bon moment, pour la juste action.
A toi de sortir cet outil à bon escient!
Et encore une fois, la méditation est un précieux outil pour apprendre à faire cela.

Je souhaite à la version actuelle de vous-même (qui est suffisante en cet instant!) une très belle journée et je vous donne rendez-vous dans 15 jours pour une nouvel article! Mais si vous souhaitez le recevoir directement dans votre boite mail, il suffit de s’abonner à ma newsletter.
