Le bilan de ma rentrée Yoga
- Anyes
- 24 sept.
- 4 min de lecture
Aujourd'hui, c'est le moment du bilan de rentrée!
Je sais, le bilan de rentrée, ça n'est pas l'Everest de l'originalité. Vous en avez peut-être vu passer une ribambelle...
En revanche, les bilans, c'est un peu comme les cacahuètes: même si ça devient vite écœurant quand on en consomme trop, on continue à piocher dans le paquet parce que c'est un peu addictif!
Je vous propose donc ici de reprendre une poignée de cacahuètes mais surtout, je vous promets qu'à travers ce bilan, vous trouverez des graines à planter pour vous-même (des graines de cacahuètes ou de toute autre plante que vous souhaitez cultiver!).
Bilan de rentrée... et 3 leçons à en tirer
⚪1- La procrastination n'est pas morte!
Je m'étais jurée de ne plus procrastiner à la rentrée. Et... c'est raté!
J'ai été globalement très active en cette rentrée mais il y a des choses que j'ai complètement laissé en jachère... Et notamment certaines choses importantes.
Par exemple, si vous me croisez et que je ne vous dis pas bonjour, ce n'est pas que je vous snobe... C'est que je ne vous vois pas... enfin si, je vous vois, mais de manière très floue! Je suis myope comme une taupe borgne...
Et pourtant, je dois vous avouer quelque chose: j'ai mis plus d'1 an à aller faire un bilan de vision en raison d'une procrastination tenace doublée d'un déni prononcé 😅.
Et à présent, cela fait presque 2 mois que l'ordonnance se fossilise sur mon bureau... Je procrastine le passage chez l'opticien! Je recule pour mieux sauter (et au vu de la qualité de ma vision, mieux vaut ne pas trop reculer... je pourrais me prendre les pieds dans la haie).
Ma leçon à emporter:
Il est vrai que parfois la procrastination, ça fait du bien... On s'aperçoit même que certaines choses qu'on pensait devoir faire n'était pas importantes en réalité et qu'on a bien fait de ne pas les faire.
Mais certaines choses ne peuvent être évitées.
Donc pour limiter la procrastination, il est judicieux de distinguer ce qui est obligatoire et ce que nous pouvons éliminer de notre "to-do" liste.
C'est simple, c'est efficace (on dirait une pub pour une scie sauteuse Lidl...)
⚪ 2- A chaque étape, de nouveaux soucis
Souci 1: Les vagues de fréquentation Up&Down
Quand on démarre son activité, la fréquentation des cours ressemble à une marée basse...
Puis au fur et à mesure, on passe sur les grandes marées: après le creux de l'été et les questions associées "Mais où sont les élèves?", le pic de rentrée arrive. Septembre rime avec motivation, énergie et entrain! (Qui seront potentiellement mis à mal par l'arrivée de l'automne et des gratins de courges au coin du feu 🍂...)
Le problème? Parfois cela amène à refuser des élèves. Et ça, quand on a sorti ses petites rames pour développer son activité, c'est un microtraumatisme 😅.
Souci 2: La semaine non extensible
Cette année, je donne 13 cours par semaine en comptant mes cours, les cours en entreprise et les cours chez Baya Studio. Et je suis vraiment contente parce que c'est un nombre assez idéal pour moi (ce n'est pas de la superstition, c'est juste un nombre qui me permet de partager ma passion tout en gardant du temps pour moi!).
Mais cela veut dire que je n'ai pas beaucoup d'espace pour en faire plus, moi qui aime avoir toujours de nouveaux projets!
Ma leçon à emporter:
La vie n'est jamais parfaite.
A aucun moment, nous n'arrivons dans une gare avec le Jingle SNCF "🎵Dum dum Tcha doum🎶: Vous êtes arrivés à destination, vous avez réussi à surmonter tous vos soucis, toute l'équipe SNCF vous remercie pour vos efforts et vous souhaite repos et tranquillité".
A chaque fois qu'on s'approche de la station "sans-souci", on aperçoit en se rapprochant de nouveaux soucis (même si on est myope...).
Acceptons-le parce qu'il n'y a pas de solution pour une vie 100% sans souci!
⚪ 3- Je suis capable d'en faire beaucoup... à condition de gérer mon énergie!
Certaines de mes journées sont chargées cette année (plus que jamais auparavant 😱). Certains jours, je donne 4 cours dont des cours de Yoga Sculpt et de Hot Yoga qui sont très énergivores.
Et vous savez quoi? Je le vis très bien! (J'avoue que je dors bien le soir mais je reste motivée et en forme jusqu'à la fin de la journée).
J'en aurais été absolument incapable quand j'ai commencé à enseigner, il y a 5 ans.
Ma leçon à emporter:
Tout d'abord on évolue naturellement. Des choses inenvisageables peuvent, avec l'expérience devenir possibles.
Mais surtout, j'ai un petit secret pour bien vivre mes journées énergivores: je pense en énergie plus qu'en temps. Entre mes cours, dans la mesure du possible, je recharge mes batteries en ne prévoyant absolument rien de contraignant. Et je le fais sans mauvaise conscience!
Par exemple, pratiquer le Yoga lors des "grosses journées" a du sens.
Certes, le yoga demande un peu d'énergie et de temps mais il nous nourrit énergétiquement. Une vraie recharge de notre batterie intérieure!
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